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Internet   Article : Voyage dans un pays en dictature - sites divers

Cette page comme les précédentes est attachée au site "A tous les bouts du monde". La thématique générale en est le voyage, même si quelques liens s'écartent un peu du sujet principal.
La plupart des sites inscrits ici abordent les thèmes suivants : voyages dans le monde, photos et carnets de voyages, annuaires de sites de voyage et services pratiques pour voyageurs. Ceci relève d'un choix personnel.


Voyager dans un pays en dictature

On pense souvent dans un premier temps, que le touriste qui va dans un pays en dictature cautionne en quelque sorte le régime en place puisqu'il devra fermer les yeux sur quantité de choses pour ne pas avoir de problème pendant son voyage.
Mais on peut aussi considérer que visiter ces pays, c'est aller à la rencontre des gens qui y vivent, souvent coupés du monde.

Rencontrer des touristes qui racontent leur vie et leurs coutumes, permet aux habitants de ces pays souvent pauvres de connaître ce qui se passe ailleurs, de prendre conscience que la liberté existe.
Le touriste lui-même reviendra plus riche de cette expérience, comprendra sa propre chance.
Malgré les difficultés de communication (langue souvent inconnue), les rencontres, le partage (de nourriture par exemple) sont des facteurs d'amélioration de la compréhension entre les peuples.
D'autre part, aller dans un pays sous dictature, ce n'est pas le cautionner. Personne ne nous demande de d'encenser le régime en place. Ni sur place, ni quand on rentre chez soi. Au contraire, une fois revenus, le voyageur peut faire connaître les faits qui l'ont choqué. C'est en en parlant qu'on peut faire évoluer les choses, pas en les cachant ou en les gardant secrètes.

Qu'en est -il de l'apport de devises étrangères ?
On peut penser dans un premier temps, que se rendre dans une dictature c'est favoriser le développement du pays en apportant de l'argent aux populations locales. Hélas, dans le cas d'une dictature, c'est le régime qui décide et l'argent des étrangers risque plutôt d'alimenter la dictature, de profiter à ses dirigeants et à l'armée.
Dans le cas d'une dictature très dure, le touriste n'est pas le bienvenu, rien n'est prévu pour lui. A moins que l'objectif ne soit de dire "Nous ne sommes pas une dictature, nous ouvrons le pays aux touristes."
Certains préconisent d'y aller seuls, afin que l'argent dépensé sur place aille à la population (guesthouse, restaurant local, artisanat). Mais il me semble que le risque est grand de s'aventurer dans des endroits peut-être interdits, avec les conséquences qu'on imagnine. Etre accompagné au moins d'un chauffeur local ou d'un guide est peut-être la garantie qu'on n'ira pas se fourrer dans un guêpier inextricable.

Les arrestations de touristes ne sont pas rares, qui se sont approchés trop près d'un poste frontière, ou baignés dans les eaux d'un lac limitrophe au pays voisin. Même dans des pays qui ne sont pas en dictature, j'ai entendu des guides nous dire qu'il ne fallait pas parler de ceci ou de cela, qu'ils n'avaient pas le droit de donner leur opinion politique. Et j'ai lu aussi quelques ouvrages de voyageurs seuls, suivis par la police, ou arrêtés arbitrairement. Alors j'imagine que se balader seuls dans un pays en dictature exige de bien connaître les limites à ne pas franchir dans tous les sens du terme.

A chacun de se former son opinion ! Ce n'est pas si facile que ça !

Sam So Guest House
Cette auberge sympathique située à Siem Reap nous a acueilli quand nous avons été bloqués au Cambodge lors de l'invasion de l'aéroport de Bangkok en Thailande, ce qui retarda notre retour en France du jeudi 27 novembre au mardi 2 décembre 2008.

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Hôtels à Juan Dolio sur la côte Caraïbe de la République Dominicaine.

 

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